Plusieurs études scientifiques se sont déjà intéressées à l’impact (négatif) de la lumière artificielle sur la santé humaine : les néons, LED et autres lampadaires sont ainsi accusés d’augmenter le risque de cancer (de la thyroïde, en particulier), de fragiliser les os, ou encore de provoquer des troubles musculaires chroniques.
Dans un rapport paru ce jeudi 29 juillet 2021, l’Académie Nationale de Médecine met les points sur les “i” quant aux effets de la lumière artificielle sur notre santé.
Primo, les experts l’affirment : la photo-toxicité de la lumière artificielle (et, en particulier, de la lumière bleue qui compose cette lumière artificielle) constitue un “un facteur [de risque] majeur” pour les maladies dégénératives de la rétine – comme la DMLA.
Ne pas travailler de nuit pendant 3 nuits d’affilée pour protéger sa santé
Deuzio, l’exposition nocturne à la lumière artificielle a “un effet délétère sur l’horloge interne“, ce qui peut se traduire par des troubles du sommeil parfois sévères – cela concerne notamment les travailleurs de nuit et les adolescents.
Tertio, l’Académie Nationale de Médecine pointe du doigt un risque accru de cancer du sein (entre 50 % et 200 % plus important que la moyenne) chez les infirmières exposées à la lumière artificielle la nuit – un risque majeur qui s’explique par “l’inhibition de la mélatonine, la privation de sommeil et la désynchronisation“.
Pour l’Académie Nationale de Médecine, l’exposition à la lumière artificielle la nuit devrait être incluse dans la liste des “agents perturbateurs endocriniens“. Les spécialistes recommandent aux personnes qui travaillent durant la nuit d’éviter d’enchaîner 3 nuits travaillées d’affilée. Pour les adolescents, il est essentiel de “limiter la durée d’exposition aux écrans tous âges confondus“. Enfin, il est préférable de choisir des “les ampoules à lumière jaune et des LEDs n’émettant pas dans le bleu pour l’éclairage domestique“.