La Covid-19 est devenue le nouvel ennemi à abattre. Depuis l’apparition des premiers cas en Chine, la maladie a en effet touché 169 millions de personnes, pour 3,51 millions de morts.
Face à la situation, les états touchés ont été obligés de prendre des mesures drastiques et particulièrement impopulaires. Confinement de la population, fermeture des magasins, couvre-feu, autant de décisions qui ont été très mal vécues par les populations.
Mais à présent, une lueur d’espoir se profile à l’horizon. Une lueur d’espoir que nous devons une fois de plus à la science.
AztraZeneca et Johnson & Johnson, les mal-aimés des vaccins anti Covid-19
Lorsque la pandémie a commencé à s’étendre à travers le monde, les laboratoires de tous les pays ont commencé à développer des vaccins pour protéger les populations de la Covid-19. Avec succès. En France, nous avons ainsi accès à pas moins de quatre vaccins différents : Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson.
Toutefois, ces vaccins ne sont pas tous logés à la même enseigne et les deux derniers attisent ainsi les méfiances depuis que des cas de thrombose ont été détectés chez certains patients.
Et justement, comme le rapporte le Financial Times (lien payant), un groupe de chercheurs allemands a mené l’enquête sur ces cas et ils pensent avoir réussi à résoudre le mystère de leurs origines.
Des cas de thrombose rares, mais préoccupants
Le Dr Rolf Marschalek, qui enseigne à l’Université Goethe de Francfort, a ainsi indiqué que ces complications étaient vraisemblablement dues au fait que ces deux vaccins se basent sur des vecteurs d’adénovirus.
D’après les résultats de ses recherches, le vaccin en question est envoyé dans le noyau des cellules au lieu du liquide cytosol et il peut arriver que des protéines de pointe de l’adénovirus se rompent et finissent par créer des versions mutées d’elles-mêmes.
Dans certains cas, ces versions peuvent alors pénétrer dans le corps du patient et déclencher épisodiquement des caillots sanguins.
Une explication trouvée, et une solution donnée
Il y a cependant une bonne nouvelle. D’après les travaux de ces chercheurs, des chercheurs issus de l’Université Goethe, mais aussi de l’Université d’Ulm, il est possible de régler le problème en modifiant génétiquement le vaccin et en renforçant la protéine de pointe afin qu’elle ne se sépare pas du reste de l’adénovirus lorsqu’elle pénètre dans les cellules.
Il faut préciser qu’en France, les vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson sont réservés aux personnes de plus de 55 ans. En dessous de cet âge, ce sont les vaccins ARN messager qui sont privilégiés, soit les solutions de Pfizer-BioNTech et de Moderna.
Rappelons en outre que lorsque vous réservez un créneau vaccinal avec ViteMaDose ou ChronoDose, vous pouvez voir le vaccin qui vous sera administré lors de votre rendez-vous.